Syra
Déesse du chaos, des ténèbres et de la vengeance
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Description : ​
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Sa véritable naissance eut lieu sur l'île de Kyzyl, étant depuis le début des temps retenue dans le Yomi.
Son père est Artax, qu'elle libéra via un portail sur cette même île et qui l'emporta avec lui afin de lui enseigner ce qu'était que de devenir une véritable déesse aux yeux des mortels.
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Syra, autrefois, était enfermée dans le Yomi, cachée par Artax avec la complicité de Sokaar. Dans le monde des morts, elle apprit à user de ses pouvoirs qui furent bien vite dirigés vers les âmes, ce que n'accepte pas la déesse Sokaar la Gardienne des âmes. Sur ce grand terrain de “jeu”, elle s'intéresse donc aux corps dénués de toute vie et dont l’âme avait déjà rejoint la propriétaire des lieux, s’amusant à les réanimer, tels des pions n’obéissant qu'à la volonté de leurs maîtresse.
Observant les mortels de la lointaine surface, les guerres, les conflits, les complots de son père, elle décida, lors de la fin d’une bataille extrêmement sanglante, de s’essayer à la création pure. Elle releva deux cadavres, un premier couple, ni-mort, ni-vivants ils seraient l’incarnation pure du chaos, les ténèbres seraient leur terrain de jeu et leur moteur serait à jamais la vengeance : Les Vampires.
​Une des Fatum passant par la vit cela et rapporta se fait au grand Mehmnios.
Se dernier décida alors de rendre les vampires sensibles à la magie de la lumière, cette dernière les brûlant gravement, voir entraînant la mort.
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Sa haine ne fît que grandir envers Mehmnios, lui qui avait déjà enfermé son père à l’aide de Kriggsgaldr et Xamen-Ek.
Elle aurait sa vengeance auprès de ces dieux, et elle l’assouvirait sur l’île de Kyzyl après des siècles de préparation.
Une fois certains dieux dévoués auprès des populations et la libération de son père, elle fut emportée par ce dernier au Yomi.
En dix années, il lui apprit peu à peu à fonder réellement son propre culte auprès des mortels, ce dernier n’était encore que balbutiant mais trouva assez rapidement des fidèles dans les créatures vivant dans l’ombre. Peu à peu, Syra allait se faire une place dans le Panthéon divin et chez les mortels.
Elle décida le plus souvent de se faire représenter par une araignée gigantesque tapie dans l’obscurité, en temps que divinité à part entière du Yomi.
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Culte :
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Syra apprécie les sacrifices faits en son nom, mais cela doit rester exceptionnel et après une vengeance accomplie sur un être visé. Sa chair sera ensuite consommée par les prêtres, cela représentant un partage entre les fidèles et la déesse. Le sacrifice doit se faire avec une dague sacrée composée d’un croc d’une grande araignée corrompue, la tête du sacrifié est placée près du sol, ou directement au sol, la tête tournée vers la terre et son sang est recueilli dans une fosse.
Les prières à Syra se font dans la pénombre et de manière relativement discrète, seules les grandes cérémonies sont plus bruyantes et dissuadent généralement les inconnus d’entrer, des araignées corrompues pouvant garder l’entrée du temple.
La déesse apprécie également les offrandes plus humbles à son autel, donner de la nourriture aux araignées sacrées ou du sang accompagné d’une prière est bien vu.
La corruption de la déesse est vue comme une certaine forme de bénédiction absolue, pouvant servir à mener certains objectifs chaotiques ou à avoir certains pouvoirs, mais cela à toujours un coût souvent faramineux et n’est utilisé par les Desservant qu’en dernier recours. Les Desservants n’essayent pas de répandre la corruption dans des proportions importantes, ils savent que le monde doit garder un certain équilibre.
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Prêtrise :
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La personne souhaitant devenir Desservant doit se rendre dans un endroit corrompu par la déesse, il doit y rester quelques heures, et aller au bord de la folie. Il devra aussi rapporter un morceau d’une bête corrompue.
Il doit ensuite en sortir après avoir flirté non loin de la mort et se rendre dans un temple de la déesse ou il sera accueilli par un Desservant déjà en place. Le morceau de la bête corrompue devra être offert à la déesse avant que le Desservant ne fasse méditer l’aspirant devant l’autel, et prie pour que la déesse le purifie après cette épreuve lui ayant montré l’un de ses aspects.
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