Sokaar

Déesse de la mort, de la luxure, de la prospérité et de la fertilité

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Description : ​

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Sokaar est une déesse difficile à cerner, aux multiples facettes. A mi-chemin entre le monde des vivants et celui des morts, elle est vénérée comme étant la déesse de la prospérité, de la fertilité et de la luxure. Il ne faut pas croire pour autant que son culte est joyeux et naïf. Elle inspire aux hommes l’idée qu’il est nécessaire de plonger dans le moindre plaisir que la vie peut offrir, quel qu'il soit, et ce sans aucun regret, car l’instant d’après pourrait être celui où Sokaar viendra saisir votre âme pour votre passage vers Yomi. Elle est celle qui donne la vie mais préside la mort… 

Lors de son observation de la vie, elle prend à plaisir malsain à voir les hommes, inconscients de leur futilité dans ce monde, se battre pour rester vivant sans savoir jouir pleinement de leur existence pour autant. C’est pourquoi, lorsqu’elle se manifeste, elle le fait sous les traits d’une femme impressionnante et charismatique, qui pourrait sembler séduisante si son existence et ses excès dans son palais en Tori-i n’avait pas décharné son corps… Si Sokaar elle-même ne vient pas guider votre âmes vers le monde des défunts, ce sera une Fatum qui le fera.

Elles sont au nombre de trois, les fileuses de destin, et aide la déesse à façonner par de complexes tapisseries la naissance, la vie, puis la mort des individus. Lorsqu'ils passent de vie à trépas les Fatum guident les âmes et les essences vers le Yomi.

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Culte : 

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Lors des cérémonies en hommage à la déesse, des calices remplis de vin épicé circulent parmi les fidèles. Les calices terminés, les adeptes et les prêtresses se déshabillent afin de célébrer Sokaar comme il se doit. Il n’est pas nécessaire de révéler le détail de ces cérémonies qui laissent les corps fatigués, ivre de tous les plaisirs proposés. Il est toutefois nécessaire de terminer toute cérémonie par un sacrifice (animal ou humain) en tranchant proprement la gorge de l’offrande avec un couteau rituel. 

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Prêtrise : 

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Seules des jeunes filles de familles nobles peuvent devenir prêtresse de Sokaar. Lorsque le corps de l’une d’entre elles affirme sa féminité, cette jeune fille vierge passe plusieurs semaines au sein de temples, loin des villes. C’est là qu’elles y sont toutes initiées aux plaisirs charnels, apprenant à connaître leur corps, capable d’en analyser la moindre sensation. Comme toujours avec Sokaar, l’enjeu est double : éprouver et faire ressentir l’extase grâce à ces enseignements mais être également en mesure, par une pression forte sur certains points précis du corps, d’envoyer en quelques secondes l’âme d’un partenaire irrespectueux s’installer définitivement dans le palais de la déesse. 

 

Il est obligatoire de consommer un verre de vin épicé avant toute prière à la déesse afin d’ouvrir son esprit et de se sentir détendu avant de communiquer avec elle.