Les Stenos
Au fil des siècles et des conflits entre les divinités et les races mortelles, les Sténos sortirent de l’ombre dans ce tumulte d’un monde en pleine évolution.
La déesse Sokaar donna naissance à ses filles pour marquer le monde de sa main, dans un souffle créateur pour affirmer qu’elle n’est pas que Mort ni Décadence.
Fortes, fières et indépendantes à l’image de leur Mère, ces femmes hors norme arpentent la terre à présent en faisant la fierté de la déesse de la Mort.
Sokaar voulait affirmer la suprématie de la femme sur l’homme, pour créer un clivage devant l’usage commun de la soumission du “sexe féminin” devant son homologue masculin.
De son sang et de sa volonté naquit la première de ses filles. Les Sténos sont caractérisées par une taille imposante de plus de 2 mètres, une robustesse surpassant celle des humains, un caractère d’acier ainsi que la fierté et l’honneur qui les guident sans relâche.
Les Sténos tendent le plus souvent à une existence nomade entre Galéam et Rahotep, cette région étant leur point d’origine. Elles ont toutes foi en leur Mère dont elles s’estiment être constamment observées dans leur faits et gestes. Pour la rendre fière et ne pas la décevoir, les Sténos cultivent le sens de la dévotion, de l’honneur et de la recherche de défis dignes d’elles.
Ces femmes ont comme particularité de disposer des 2 sexes, montrant un paradoxe de l'existence comme l’a voulu Sokaar. Leur ventre reste stérile, et leur survie passe par des unions avec les femmes des autres races : leur virilité pourvue du souffle de vie de Sokaar fait que chaque enfant naissant de ces unions est une Sténos. Le sang du divin les rend également plus grandes, plus fortes et disposant d’une longévité dépassant celle des humains.
Le clan, la tribu et la famille sont des choses précieuses pour ces guerrières farouches. Elles aiment chacune selon leurs propres convictions. Cette liberté de vie est tirée de leur foi en Sokaar. Les jeunes Sténos sont éduquées pour être fortes et indépendantes, ainsi, la tribu avance renforcée par ce sang neuf. Chaque sœur est ainsi capable de défendre sa tribu et de subvenir aux besoins collectifs. Les jeunes filles Sténos manient les armes dès leur plus jeune âge, ce qui fait d’elles des combattantes craintes et réputées. Plaisirs de la vie, l’art et combats font partie intégrante de leurs coutumes et de leurs mœurs malgré la rudesse de ce monde et des conflits. Elles commercent avec les autres peuples qui croisent leur chemin plus ou moins facilement suivant les clans.
Les Sténos vivent le plus souvent entre elles, les compagnes des guerrières peuvent décider de suivre leur mode de vie ou non. La tribu fonctionne dans une société matriarcale exclusivement féminine, régie et guidée par l'aînée portant le titre de Sérok, souvent conseillée par des prêtresses de Sokaar. La Sérok cède la succession le plus souvent à sa fille aînée, mais, elle peut également passer le flambeau à une autre sœur si elle estime ce choix meilleur pour l’avenir du clan. Les luttes de pouvoirs internes n’existent pas car seul l'intérêt des sœurs et le respect des desseins de Sokaar guident la Sérok.
Il est difficile de situer les repères culturels des Sténos, ces dernières vivent entre 2 pays dont les frontières sont en constante évolution. De plus, au fil des siècles, les filles de Sokaar se sont répandues dans les autres parties du monde. Les Sténos sont le plus souvent neutres et il n’existe pas de “nation Sténos”. Galeam et Rahotep préfèrent ne pas devenir l’ennemi des filles de Sokaar dans leur région natale.
Bien que chaque tribu soit indépendante et disposant de ses propres coutumes et usages, toutes les Sténos vivantes, toutes les tribus répondent à l’appel de la descendante de la 1ère née, l’Archonte. Cette dernière est énigmatique, solitaire et qualifiée de mythe. Elle parcourrait les terres allant de tribu en tribu pour maintenir les liens entre toutes ses sœurs. C’est ce qui fait que les nations préfèrent rester neutre avec les Sténos, les clans dispersés peuvent au besoin agir unis, guidés par cette fameuse Archonte si les enfants de Sokaar viennent à être menacés de façon globale.
Les Sténos ressentent également le désir de vouloir voir le monde, découvrir ce qui les entourent. C’est ainsi que la race s’est diffusée dans le monde. Certaines prennent parti et s'engagent auprès d’idéaux ou de services dans des nations. Les jeunes adultes peuvent donc quitter leur clan, passer quelques décennies ailleurs dans des communautés autres, mais, bien souvent, leurs âmes les poussent à revenir auprès de leurs sœurs. Les filles de Sokaar, de par leurs valeurs culturelles, forment des camarades, amies ou alliées loyales et fiables, souvent prisées d'ailleurs.
Les tribus peuvent également décider d’embrasser des alliances plus ou moins temporaires par besoin, ou par choix selon leurs convictions.
Mais les Sténos ne prennent jamais les armes les unes contre les autres, leur culture commune n’accèpte pas le génocide fratricide et lever le fer à des fins létales contre une soeur leur est inconcevable, l’unité du Sang de Sokaar est le ciment de ce peuple.
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Age adulte : 30 ans
Durée de vie moyenne : 250 ans (maximum 300 ans)
Acceptation des Sténos dans les différentes sociétés :
Shima :
Gardiennes et prêtresses des temples de Sokaar, elles servent les intérêts de leur déesse, vivant dans des monastères dédiés à cette dernière. Les Sténos sont plutôt neutres dans cette région du monde, protégeant simplement les points d'intérêt liés à la déesse ou la région dans laquelle elles habitent des éventuels pillages ou conflits.
Celles qui décident de se mêler à la population sont, tout comme les Velnias, employées pour être des gardes du corps.
Svanrand :
Elles sont juste vues par le reste de la population comme d'immenses femmes guerrières et fertilisatrices, redoutées et presque considérées comme des envoyées de Kriggsgaldr tellement leur ferveur au combat n’est plus à prouver. Elles s’engagent parfois comme mercenaire dans de terribles raids souvent fatals pour leurs ennemis qui ne s’attendent sûrement pas à voir de telles combattantes débarquer.
Galeam :
Elles voguent la plupart du temps librement au sud de la contrée, à la frontière avec Rahotep, vivant le plus souvent en clan. Cependant certaines décident de prendre d’autres voies, s’engageant dans la Légion où elles ont toute une place au vu de leurs capacités physiques, ou comme gladiatrices dans les arènes où elles gagnent généralement très bien leur vie.
Elles respectent également Artax et Mehmnios comme dieux liés à la victoire.
Aussi craintes que respectées, Galeam les intègre à sa manière.
Kykladès :
Peu nombreuses sur les îles, formant de petits groupes de guerrières, elles prélèvent les femmes des clans des autres races lors d’attaques rapides et brutales. Aussi bien présentes à la surface que dans les labyrinthes, elles se battent pour leur survie et espèrent enfin prospérer sur cet endroit désolé.
Vezelay :
Comme toutes les autres races, elles se serrent les coudes entre non-humains et vivent recluses avec ces derniers, protégeant les quelques coins perdus ou l’inquisition ne les a pas encore chassées ou brûlées. Pour l’inquisition humaine du temple de Sokaar de Vezelay elles représentent une aliénation et une parodie aberrante humaine disposant des plus bas instincts, une punition de la déesse créée pour détourner les femmes humaines du droit chemin.
Rahotep :
Vivant tout comme à Galeam à la frontière, elles sont nomades la plupart du temps.
Les prêtresses de Sokaar en Rahotep les apprécient tout particulièrement comme gardiennes des temples de la déesse, les princesses et nobles de cette région ne se gènent pas pour en employer quand ils le peuvent, les payant grassement pour leurs services.
Certaines Sténos ayant quelques rêves de gloire et de richesses, n'hésitent pas à s’engager dans l’armée pharaonique ou à se marier aux femmes de haut rang.
Dans l’armée Rahotepienne, elles sont connues et reconnues comme terribles conductrices de char, faisant des ravages parmi les troupes de Galeam ou de tout autre ennemi.